Malgré les défis liés au changement climatique, à la dégradation des sols et aux problèmes de sécurité dans les campagnes, des communautés de femmes au Burkina Faso ont montré comment les initiatives locales et la capacité d’innovation des agriculteurs collaborant peuvent conduire à des moyens de subsistance plus résistants.
Dans les régions de l’ouest et du nord du Burkina Faso, des groupes de femmes se sont organisés et ont pris des mesures pour créer leur propre entreprise de produits forestiers non ligneux (PFNL) : des produits issus de la forêt tels que les noix, les fruits, les céréales et le miel. Ces produits font l’objet d’une demande intérieure croissante et les femmes tentent de gagner leur vie grâce à la commercialisation et à l’exploitation de ces produits.
Les PFNL présentent de multiples avantages : leur exploitation augmente la valeur économique des arbres et des forêts. Cela conduit à la protection et à l’entretien des forêts et de la végétation naturelle. Cela apporte des avantages immédiats à l’environnement, à l’augmentation de la biodiversité, à la restauration des sols et à l’infiltration de l’eau. L’activité économique des familles rurales s’en trouve également renforcée. Selon plusieurs études récentes, la valeur nutritionnelle des PFNL est élevée et ils contribuent à un régime alimentaire nutritif pour les enfants et les adultes. En résumé, les produits forestiers non ligneux contribuent à reverdir le Sahel : les arbres améliorent la vie sur terre et aident à restaurer la résilience au Sahel.